lundi 23 février 2015

Yé fé lé ménache...

Oui. Encore. Faut bien, avec un chien qui perd ses poils, comme un sapin ses aiguilles fin janvier. Un massacre, et pas la peine d'y coller un sac à sapin, il le vit plutôt mal, le  iench !

Alors régulièrement, Lillie sort son ami "El aspirador", pour éliminer la racaille poilifère. "Indiana Jones et les poils maudits", mode [ON].

Bref.

De temps en temps, la flemme la frappe en pleine poire. Ca va bien de s'assourdir avec l'aspirateur, et pour secouer un tapis, pas la peine de sortir l'artillerie. Alors la Lillie ramasse les poils en masse sur la carpette verte Ikéa (oui, Lillie est une femme de goût...) et ouvre la fenêtre pour faire disparaître l'objet du délit.

Pourquoi faire compliqué quand on peut faire simple ? Simple comme jeter une bête poignée de poussière par la fenêtre et passer à autre chose ?
Oui, mais simple n'est pas Lillie...

Elle s'est appliquée, à genoux, à dépoiler son tapis, à la mano, et la main pleine, ouvre le battant. Il n'y a pas un souffle d'air au dehors. Il fait même assez bon pour un mois de février. Soulagée, elle s'apprête à admirer les volutes noires se disperser loooooiiin de son carrelage blanc.
Oui, c'est une bonne idée en soi. Sauf que... (il y a toujours un "sauf que")

Ben les poils, y reviennent !
Bah oui, parce qu'une soudaine brise, légère, perverse, se réveille à cet instant, et se tortille, s'enroule autour des poils, les enveloppe et les propulse... DANS l'appartement.

"Merde !" s'exclame Lillie, essayant d'attraper le gros mouton, qui lui file entre les doigts. Déterminée, elle s'en saisit à nouveau et le rejette dehors, dans un angle de mur cette fois.

Mais la brise n'a pas dit son dernier mot, et à nouveau éjecte la masse noire plus haut.
Trois coups de suite, Lillie se bagarre et finit par répandre à l'extérieur une partie du mouton noir. Tandis que l'autre partie s'ébroue joyeusement sur la couette blanche (Ikéa aussi, eeeet oui !).

Lasse, la jeune femme abdique. Aux chiottes la flemme, c'est une mission pour "El Aspirador" !

Et vous l'avez-vous remarqué, ce petit vent frais, discret, sournois, qui se saisit de la moindre poussière évacuée par la fenêtre ? Comme un joueur de basket aérodynamique, il smashe dans l'interstice à peine ouvert et renvoie la balle à l'envoyeur.

Saloperie de courant d'air !


mercredi 18 février 2015

Quand j'étais petit, je n'étais pas grand...

Comme le mercredi, c'est gribouilli, chose promise, chose dûe !
Bon, ça sent un peu le réchauffé, et pour cause : ce dessin a été fait au soleil du Sud, en plein été. Et ouais, les doigts de pieds en éventail sur la terrasse, au bord de la piscine, à l'ombre, sous le chant des cigales... vous imaginez ?... Nan ? Tant pis pour vous !

Ce dessin est très largement inspiré d'une photo de classe de Lillie dans sa version mini. Une envie de retour en enfance, peut-être, ou juste une bouffée de nostalgie... que vient appuyer la très maquillée et hasbeen Avril Lavigne. Oui, on sait, c'est sooooo années 2000 !

N'hésitez pas à commenter, partager, aimer cette petite vidéo. La semaine prochaine, si vous êtes sage, vous aurez sûrement un original ;)





mercredi 11 février 2015

Snow Red...

Bon, à la base, il devait y avoir une chouette rubrique "Mercredi c'est Gribouillis !", et ça aurait été le fourre-tout à dessins réalisés rien que pour vous le mercredi.
Il se trouve que si l'idée de départ était bonne, l'Univers a dit "NOPE" ! Dooonc, ce sera un article tout simple, mais au moins, on est encore mercredi.

Bon, faut bien l'avouer, dès le début ça sentait le fumier c't'affaire. Des galères sur le blog pour une mise en page adéquate, des bugs de l'ordinateur, qui ne reconnaît évidemment pas le téléphone connecté. Du coup, des PLOOOMBES pour récupérer la vidéo filmée en Time Lapse d'un dessin en cours.
Venant à bout de tout ça, Lillie parvient même à ouvrir ladite vidéo sur Movie Maker, et à la mettre à l'endroit ! GLOIIIIRE !!... Oui, mais non.

Parce qu'il suffit d'y ajouter de la musique, d'appuyer sur Play pour vérifier que l'ensemble rend bien, pour que TADAAAAA... plus de son. Du tout. Nulle part. Le silence TOTAL.

Et vas-y qu'elle reboot le PC, seule solution pour une handicapée de Windows, de récupérer le son perdu quelque part dans les circuits.
Bref. Au bout de quelques minutes/heures de travail acharné (comprendre : crise de nerfs et débordement de vocabulaire fleuri), la vidéo ET la musique sont raccord. Presque. A peu près.

Hummmm...

Pour cette première vidéo WIP, lecteur, tu t'en contenteras. Parce que tu es gentil, patient, et doux comme l'agneau du matin.
Si-si !



lundi 9 février 2015

El aspirador...

On est dimanche, et le dimanche, c'est ménache.
A 13h du matin (oui, 13h est une heure matinale... selon ce que vous avez fait la veille), pieds nus, les yeux de panda parce que pas démaquillés, Lillie décide de passer l'aspirateur.
Entre Gustave, le chat blanc qui a-do-re se vautrer sur le canapé en velours marron foncé, et Jeddak, petit-beagle-bébé-tout-mignon-mais-qui-perd-ses-poils PARTOUT, les chaussettes font vite office de torchon à poussière. Et Lillie ça la défrise.

La voilà donc, en pyj, à brancher son aspi. Satisfaite, noyée sous le boucan du Rowenta, elle regarde se faire éradiquer le moindre morceau de caillou, le plus petit nœud de poils.

Elle soulève les chaises, tire la table, pousse le canapé, un vrai déménageur breton. Mais comme toujours, arrive le moment où l'odieuse machine finit par se coincer dans un angle de mur. Avez-vous remarqué cette manie qu'ont les aspirateurs, à toujours buter sur tout et n'importe quoi ? La prise se coince sous une porte, ou alors, quand vous tirez sur le manche pour faire avancer la bête, elle vient cogner pile sur une chaise, qui à la base n'était même pas sur sa trajectoire. C'est déjà très énervant, et ça arrive tout le temps.

Le moment de rendre au canapé sa dignité arrive. Lillie enlève une partie du manche, pour mieux aspirer dans les angles de velours, eux aussi difficilement épargnés par Gustave. On l'imagine bien se vautrer partout et saupoudrer le tissu de mottes de poils. Délicatement, presque avec stratégie, elle pose le bout du manche contre la table basse. Et IMMANQUABLEMENT, le truc se casse la gueule. A chaque fois qu'elle le pose, contre un mur, coincé derrière une chaise, bloqué par un tapis pour ne pas glisser, cette connerie de machin se vautre sur le carrelage, généralement avec un grand BAM. A croire que ces petites bestioles vicieuses de Lutins prennent plaisir à voir leur victime faire un bond de trois mètres quand résonne le bruit de la chute.

Et ils ne boudent pas leur plaisir, les cons. Discrètement, ils s'arrangent pour que le fil soit bloqué sous la porte, ou qu'une roue se grippe. Lillie est alors forcée de tirer sur le manche pour faire rouler la machine et la décoincer.
Vous savez ce qui se passe à cet instant ?
L'évidence ne vous frappe-t-elle pas ?
Non ?
Lillie est pieds nus...
Vous commencez à saisir ?

Et oui ! L'aspirateur vient IMMANQUABLEMENT cogner sur le pied de la ménagère du dimanche. Le gros orteil, le petit doigt qui ne demandait rien à personne, la malléole, ou le talon, peu importe la région pédestre, elle a forcément droit à sa collision. Evidemment douloureuse, et terriblement énervante.

S'en suit un déversement presque poétique de noms d'oiseaux plus ou moins fantastiques. Et le manège recommence, tous les deux-trois jours, quand il est question d'aspirer les poils de chat.

Suffit de mettre des chaussons, direz-vous. Oui. Certes. Ce qui n'empêche pas l'aspirateur de venir mordre la malléole un bref découverte de sa chaussette, ou un genou posé une seconde à terre pour mieux choper les moutons sous le lit.

Ce dimanche, Lillie abdique, blessée. Rageusement, elle range l'objet de sa colère dans le sellier. Le tube en plastique s'enroule docilement. Trop... Tout à coup, mû par un sursaut de volonté, il se déplie, dans un sens improbable, et vient, du bout du bec rigide, frapper la tempe de la jeune femme, penchée pour accrocher le manche au crochet.
Fébrile, elle laisse tout en plan et ferme la porte en râlant. Terminé le ménage pour aujourd'hui, décrète-t-elle en se frottant la mâchoire. La prochaine fois ce sera bottes et genouillères, nan mais !

Si ça, c'est pas de l'acharnement !




jeudi 5 février 2015

Wilkommen, Bienvenue, Welcome !...

Bon, ben voilà, une page vient de se tourner.
On était bien sur Overblog, seulement voilà. Après un peu plus de 5 ans de bons et loyaux services, la plateforme devient antipathique à souhait. Le pauvre blogounet de Lillie se retrouve envahi de pubs en tout genre, idéal pour assassiner quelques épileptiques innocents.
Pas question de passer en Premium pour l'heure, et pas moyen de subir la pub non plus. Dans ces conditions, "Courage, fuyons !"
Adieu Overblog, bonjour Blogspot !

On va voir de quoi tu es capable, Blogspot. Tant que tu ne nous noies pas de pubs fluo et bruyantes, tant que les Lutins arrivent à ne pas s'emmêler les pieds dans ton code HTML, et à condition que tu publies les articles comme on te dit, alors tu vas gagner une joyeuses bande de copains !

Amis lecteurs, bienvenue donc dans la nouvelle antre de Lillie et ses Lutins.
Pour ceux qui ne connaissent pas, et pour toi au fond, qui n'es pas venu nous voir depuis un moment, un petit résumé court :
Lillie, c'est une nana plutôt sympa, quand elle ne râle pas. Mais si elle le fait, c'est généralement à cause de la poisse congénitale qui fait de sa vie une suite de péripéties invraisemblables pour elle, drôles pour les autres. 
Pour tout vous dire, Lillie est victime d'un terrible complot : des Lutins. Minuscules, invisibles, mais terriblement nocifs, ils sont la loi de l'emmerdement maximal, ils sont Murphy. Ils sont sa poisse, sa malchance, sa maladresse. Ils sont derrière cette chaussette qui disparaît après la lessive; le livre qui tombe de l'étagère sur le sommet de sa tête; ils sont le clou qui traîne sous son pied nu. 
Vous l'aurez compris, ici vous découvrirez les aventures de Lillie et la dure loi de Murphy. 

Et quand elle ne court pas par monts et par vaux, Lillie dessine ! Bienvenue dans la maison du bric à brac !