lundi 20 avril 2015

C'est qui qu'a pété ?!...

Fin 2014, Lillie a déclaré, de sa douce voix : "L'Homme, j'veux un chien !"
Ce que femme veut, femme obtient... au prix d'une longue négociation avec compromis, trocs, échanges de bons procédés, désarchivage de vieux dossiers et chantages.
Et en novembre, une boule de poils à longues oreilles débarquait à la casa des Lutins, pissant un peu partout et plus encore. Mais c'est tellement mignon ces machins là qu'on pardonne vite...

Les vaccins faits, le sieur Jeddak (c'est ainsi que bouledepoil s'intitule) pouvait alors s'escaper en ville. Pendant un moment, il se contenta de galoper mignonement (c'est lui qui a créé le terme, si si !), dans un parc à chiens (sorte de champ de mines pour humains)., et de jouer avec des congénères, achement moins beaux (mais c'est comme les pets, on préfère toujours les siens).

Bref. Pendant un temps donc, les sorties se limitaient au parc, à cause qu'un bébé chien, ça fatigue vite quand ça marche.

Arrivé à ses cinq mois, Jeddak, embarqué par sa gentille maîtresse, prend le bus pour la première fois. A City, les bêtes sont interdites dans tous les transports en commun. Interdiction fort sympathiques pour tous ceux qui, n'ayant pas de voiture, peuvent se "brosser Martine" pour faire une balade en bus en compagnie de leur bête à poil. Mais Lillie étant une rebelle, et Jeddak un chiot facile à planquer, les voilà grimpant et s'installant au fond de l'autocar. Croyant l'affaire réglée, elle regarde nonchalamment par la fenêtre tandis que l'animal dort.
Sauf que, s'il dort, le chien n'en est pas moins très présent... il pète !

Le chiot lâche des caisses impériales qui, si elles commencent par s'insinuer dans les narines des voyageurs, finissent carrément par les envahir et s'y installer. S'en est presque à décoller les affichettes. Les gens montent, et au bout d'un moment, froncent le nez. Discrètement, chacun observe autour de lui, cherche la source de l'infâme puanteur. Lillie, elle, a planqué la boule puante dans son manteau, et retient difficilement un rire nerveux, comptant les arrêts avant de pouvoir se sauver en loucedé. Il en est même un qui se penche et soulève sa chaussure - sait-on jamais, c'est peut-être lui qui a marché dans la merde.
Le trajet dure une longue demi-heure, tout au long de laquelle Jeddak ne bouge pas une oreille. Il pionce sec, bien au chaud sur sa maîtresse, et laisse son sphincter se dilater joyeusement.

Au terminus, Lillie attend que les derniers fuient au-dehors, avant de les suivre et de poser au sol son animal.
Et de s'exclamer en le caressant avec amour :

"Comment un si petit trou du cul peut-il me sortir des pets de la mort comme ça, hein ?!"

Et de se fendre d'un poutou, en plus, parce que quand même, il est trop choupi cet enfoiré !


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