Parlons peu, mais parlons bien. Sur le blog, les choses vont doucement évoluer. Jusqu'à maintenant, accompagnée de quelques photos et illustrations, Lillie habitait tout l'espace. Mais aujourd'hui, il est temps de passer un peu à autre chose. De ne plus toujours parler à la troisième personne, cachée derrière un personnage et ses frasques, aussi drôles soient-elles.
Il est des sujets qui nécessite de lever la tête et de dire "Merde" par soi-même. Ce qui ne veut pas dire qu'on s'oriente vers un contenu plus sérieux. Faut pas déconner non plus !
Alors aujourd'hui, parlons des femmes !...
Taratataaaa ! Messieurs, vous pouvez rester ! "Parler des femmes" ne veut pas dire que vous allez lire un texte chiant, forcément féministe (même si je suis un pur produit d'une éducation de femme libre), ou qu'on va s'enfermer entre vagins respectables dans une chambre en chemises de nuit pour évoquer les garçons et la dernière brassière en Lycra !
Ne tombons pas dans le Girly non plus... Oh wait ! Le "girly", c'est un vilain mot ! Avant, je l'utilisais pour critiquer les fringues girly d'une nana : trop roses, trop paillettes, trop glitter, trop fifille, trop dadame... Mais on m'a piqué mon mot pour en faire un truc moche, et rétrograde. "Girly" maintenant, ça s'applique aux femmes qui font de la BD. Ben oui, quand tu es une dessinatrice de BD, tu fais de mignons petits dessins tout gentils et inoffensifs, où tu ne parles que de sac à main et de pilule."Girly", ça veut dire que tu réfléchis comme une fille : avec des paillettes dans la tête et de la guimauve dans le coeur, tandis que le reste du monde (devine qui !) décide avec le poids de la culture, de l'expérience, de l'intelligence.
Bref, "Girly", c'est pas beau, c'est sooooo 2013 ! Et si parfois il tombe à pic, ce mot-là a tendance à hérisser le poil.